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Histoires de vampires

Publié le par Madame S

Histoires de vampires

Consigne d’écriture : Un vampire pourchasse sa victime et parvient à boire son sang. Racontez l’histoire dans un 1er paragraphe du point de vue de la victime puis dans un 2ème paragraphe du point de vue du vampire.

Je marchais dans la nuit pour rentrer chez moi quand je crus apercevoir une silhouette dans le cimetière. J’y entrai et passai devant une tombe fissurée. J’approchai pour lire les inscriptions. Alors, je sentis une main sur mon épaule. Je me retournai et fus sous le choc. Je courus le plus vite possible vers la route. M’arrêtant un instant pour reprendre mon souffle, j’entendis un cri. Puis, je n’entendis plus rien. Prise de peur, je remontai jusqu’à la rue principale. Je n’y croyais toujours pas : je venais de voir un vampire !

Je la vis courir jusque dans la ville et je décidai de la suivre, caché dans la pénombre. Elle s’assit sur un banc en plein centre-ville. J’avançai à une dizaine de mètres d’elle, prêt à l’attaquer. Les lumières s’éteignirent pour moi et je courus vers elle. Je la mordis. Elle cria de douleur tout en tombant, je plaquai ma main sur sa bouche pour la faire taire et j’attendis qu’elle se transforme. Elle se tordit enfin et se releva, les yeux rouges et brillants. (Nadège)

Je crois voir une ombre à chaque coin de rue. Je me retourne dans cette rue où flotte une odeur d'urine. L'ombre se matérialise devant moi. C'est un homme pâle avec une cape rouge et noire qui pend sur des épaules maigres et un cou qui craque à chaque mouvement. C'est un vampire aux dents longues et mal lavées. Je cours dans la rue sombre et tourne dans plusieurs allées.J'entends son souffle rauque derrière moi. Je me retourne et tout ce que je vois, c'est une chauve-souris énorme.

J'accule ma cible dans une impasse et reprends ma forme normale. Je sens mes yeux s'embraser. Je m'approche tout doucement. Le désir me pousse en avant. J'enlace ma victime, lui tire la tête en arrière. J'approche ma tête de cette gorge battant sous les coups d'un coeur affolé. Je promène le bout de ma langue sur cette gorge délectable. Je plante mes dents d'un seul coup et le sang fuse sur mon palais.C'est un breuvage divin, meilleur que le plus fin des vins. Mon corps se tend de désir, j'en tremble presque. Je m'effondre avec ma victime, qui pousse de petits soupirs de douleur mêlés de plaisir et d'envoûtement. Puis, je lui tords le cou. Il ne faut pas qu'elle devienne un vampire. (Lucas)

Je trottine pour arriver à l’heure à mon travail. Je jette un regard à ma montre : 8h30. Il ne me reste plus que 5 minutes. La pluie et le monde sur le trottoir m’empêchent de courir à pleine allure. Pour gagner du temps, je coupe par une ruelle sombre, jonchée de poubelles et de détritus. En la traversant, je sens soudain une présence. L’angoisse me saisit. J’accélère mon allure. Je me retourne pour voir si j’aperçois quelqu’un. Personne. En me retournant à nouveau, des yeux rouges me fixent à quelques centimètres. Je pousse un hurlement d’effroi. Je tente de m’enfuir, mais une main puissante me retient.

J’ai du mal à le retenir. Zut, il s’échappe ! Je me mets à courir après lui. Je le vois traverser une rue. Pitié ! Ne l’écrasez pas ! Je n’aime pas manger des serpillières ! Heureusement, aucune voiture ne l’écrase ; mais moi, ça a failli. J’ai de la chance, il ne semble pas connaître ce quartier. Moi, oui. Je coupe par deux ou trois ruelles pour surgir devant ma proie. Je regarde à droite puis à gauche : personne. C’est parfait ! Je plante mes crocs dans son cou et le sang se met à couler dans ma gorge. (Arux)

Ce soir, c’est la pleine lune. La forêt me semble plus sombre que d’habitude. J’écoute la radio chez moi quand tout à coup, je crois entendre quelqu’un frapper à la porte. Je me dirige droit vers celle-ci et découvre que derrière, il n’y a absolument personne. Je décide de revenir à mon fauteuil quand soudain, je crois voir une ombre. Elle se jette sur moi.

Je le vide de son sang. Il devient tout blanc. Il essaie de se débattre mais finit par s’évanouir. C’est un bon repas, certes, mais il me faut plus de sang. J’entends du bruit à l’étage. C’est un enfant. Parfait ! Je ne me suis pas nourri d’enfants depuis des lustres… (Quentin)

Il est environ minuit et je rentre chez moi après une soirée chez des amis. Je décide de prendre le raccourci qui passe par le cimetière car je suis épuisée. Mais en traversant le cimetière, j'aperçois un caveau entrouvert. Une faible lueur passe par la porte. Prise de curiosité, je décide d'aller voir ce qu'il se passe. Je regarde par la porte et je suis saisie de terreur en voyant l'homme. Il est grand voûté et habillé en noir. Lorsque j'aperçois son visage, je suis horrifiée par sa pâleur étrange, ses joues creuses et ses yeux noirs et effrayants. Puis, il me voit et ses yeux fous me dévorent.

La proie se tient devant la porte. Je sens son sang chaud, son coeur palpitant de terreur. Elle est si appétissante et si vivante. Mais tout à coup, elle se met à courir, comme un animal apeuré. Je m'élance après elle et lui bondis dessus. Ses grands yeux effrayés parcourent mon visage. Je vois ses joues rouges, sa peau rose, je sens son souffle chaud et son coeur d'oisillon dans sa poitrine. Ses mains frêles me repoussent désespérément. Je plante mes crocs dans sa chair tendre. Sa respiration est haletante. Le nectar chaud et sucré descend dans ma gorge. Je me relève et admire son corps sans vie. J'ai eu de la chance ce soir. (Louise)