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Fantastique

Publié par Madame S

La Mystérieuse ballerine

Ce jour-là, c'était mon anniversaire. J'étais sur la route,j'allais passer un mois dans le château de ma tante Christine et de mon oncle Philippe, professeur de musique. Il était comme moi, mélomane. Les écouteurs aux oreilles, j'écoutais passionnément « Les quatre saisons » de Vivaldi, mon morceau préféré. Depuis l'âge de 7 ans, j'étais passionnée de danse classique, je m'inspirais beaucoup des petits rats de l'opéra. Mon rêve était de faire partie de cette institution et de partager rien qu'un instant le quotidien d'une danseuse classique avec autant de talent, de classe et de prestance que ces artistes.

Peu à peu, je m'éloignais du pays de mon enfance, de la mer Méditerranée qui m'avait longtemps bercée,le doux port Marseillais me manquait déjà!

Malgré moi, il fallait que je me ressaisisse, après tout, je ne restais qu'un mois avant de retrouver la maison qui m'avait vue grandir.

« Les quatre saisons » de Vivaldi étaient terminées et je changeai de morceau, je décidai donc de passer au « Boléro » de Ravel. Quarante minutes plus tard, j'arrivai au château de ma tante chérie. Un bagagiste arriva pour porter mes valises dans la chambre. Je pris longuement ma tante adorée dans mes bras. Bien entendu, j'étais allée dire bonjour à mon oncle Philippe.

Il était environ 19h30, nous nous réunîmes pour le souper dans la vaste salle à manger, nous dégustâmes des gambas flambées au porto sur un lit d'asperges.

Après ce délicieux repas, nous parlâmes de moi, de mes activités,,,

Aux environs de 01h 45, je décidai d'aller me coucher, je mis en route ma boite à musique car, chaque soir, je la regardais longuement danser et j'écoutais la douce mélodie enjouée, mais, ce soir là, ce fut différent. La ballerine sembla s'envoler, s'emballer, je la vis dans la chambre faire des pas fluides et doux. Elle caressait le sol de la chambre avec grâce et volupté. Je voyais son visage détendu malgré la complexité de ses gestes qui paressaient pourtant si simples.

Malgré le sentiment de devenir « folle », je me laissai tenter par l'envie de faire quelques entre-chats. Mon niveau était plus que moyen si je me comparais au sien. Quelques instants plus tard, j'avais le sentiment que je m'envolais. Mes pas étaient aussi fluides et beaux que les siens mais, la mystérieuse ballerine disparut.

J'eus l'idée étrange que la mystérieuse ballerine était entrée dans mon corps, je priai pour que cet instant dure toujours.

Je passai donc ma nuit à espérer mais surtout à danser je ne sus pas à quelle heure mais,tard dans la nuit, je m'endormis .

Le lendemain matin, une servante vint aux environs de 8h30 pour me réveiller. Quand je sortis de mon lit, mon 1er réflexe fut de vérifier que je dansais aussi bien que la veille au soir alors, je me lançai, pas à pas, sauts après sauts et je me rendis compte que la mystérieuse ballerine me hantait encore. Alors,je m'assis pour réfléchir et penser à mon avenir. Quelques secondes plus tard,je compris que quelque chose clochait car il était totalement impossible qu'une boite à musique laisse sortir sa danseuse. J'avais peut-être rêvé? Avais-je déliré? Peut être mon corps avait-il choisi de devenir danseur? Au fond, je savais que toutes ces hypothèses n'étaient là que pour me rassurer car, au fond, je savais que la ballerine me hantait.

Que faire? En parler à Christine? Impossible! Elle me prendrait pour une folle!

Pour l'instant, il était l'heure d'aller prendre un bon petit déjeuner.

J'en profitai pour discuter avec mon oncle et ma tante de la pluie et du beau temps sans jamais faire d'allusion à ce qui c'était passé la veille. Mais, tout à coup, mes jambes et mes bras firent des mouvements et je me levai sans pouvoir me contrôler. Je me sentis mal je me sentais tel un pantin, une marionnette. J'étais manipulée par une inconnue, je n'étais ni humaine ni un objet. Je n'avais plus de pensées. Ce qui m'avait semblé être un rêve éveillé il y avait moins de 10 heures, tournait maintenant au cauchemar.

Pendant un court instant, j' imaginais vivre cet enfer toute ma vie mais, ces idées furent arrêtées par les applaudissements de mon oncle et de ma tante car, eux, n'imaginaient pas l'enfer que j'avais vécu. Eux étaient simplement sans voix.

Pendant des jours, j'entendis des éloges. Moi, j'étais bien loin de leur plaisir car je voyais celle qui me hantait devenir de plus en plus mal-intentionnée. Elle me faisait casser des verre, donner des coups de pieds à Zoubida, l'attentionnée chienne d'Oncle Philippe. Cela faisait bientôt Vingt jours que j'étais au château. Le 18 juillet, ma tante me convia dans le salon où elle m'annonça alors qu'elle m'avait inscrite à un spectacle de danse car elle avait fait « jouer ses relations » pour moi car, les nobles Bouvet étaient très populaires dans la haute société. Il y avait vingt jours de cela, j'aurais été ravie mais, le contexte était tellement impensable que cela faisait l'effet inverse. Elle entra ensuite dans les détails. Elle m'annonça que je serais seule sur scène. A cet instant-là, je n' espérais qu'une chose, que la mystérieuse ballerine ne me jouerait pas de tours. Peu importe les circonstances, je ne pouvais pas reculer.

Le lendemain matin, à 19h00 il était bientôt l'heure pour moi d'entrer en scène. J'avais été maquillée par un professionnel. Il était si doué que jamais je n'avais été si belle.

Malgré le trac,la soirée s'annonçait bien, je n'imaginai pas le drame qui devait arriver.

Peu après, une personne m'appela et j'entrai en scène. Dix minutes s'écoulèrent quand tout à coup, je ne sus plus danser, le public me hua, je partis en pleurant. Ma tante et mon oncle tentèrent de me consoler. Le soir, j'allai me coucher mais, en entrant dans la chambre, je vis la boite à musique brisée. Toute la nuit, je me demandai si la chute de la boite avait un rapport avec l'abandon de la ballerine. Le lendemain je décidai de partir prématurément. Maintenant, je suis rentrée chez moi et plus jamais je ne danserai.

Chloé et Manon

Une étrange disparition

Tous les matins ma sœur Amandine et moi, prenions le bus vers 7H30 dans un petit bourg au sud de l'Espagne, qui nous conduisait au collège pour ma sœur et au lycée pour moi.

Comme tous les vendredis Amandine et moi, nous finissions plus tôt, nous allâmes donc à la fête foraine à pied. nous fûmes impressionnées par un manoir délabré où nous vîmes une fenêtre qui s'ouvrit à notre passage. Mais cela devait être un coup de vent. Après une longue demi-heure de marche nous arrivâmes enfin à la fête foraine. Une foule nous attira vers une attraction « la maison hantée ».

Cette attraction ressemblait fortement au manoir vu sur notre chemin; et quand nous allâmes payer, un frisson de peur nous envahit et Amandine me dit « Théo, je sens qu'il va m'arriver quelque chose ...» et là nous entrâmes dans l' effrayante attraction. Pendant environs 10-15minutes le temps que l'attraction se termine, Amandine me dit qu'elle allait mourir, j'essayai de la rassurer, en vain.

Je me retournai et là, Amandine avait disparu . Je vis un tapis roulant qui me sembla bizarre. J'étais angoissé par sa disparition, et là un boudin gonflable m'arriva dans la tête, je fus assommé pendant un bon bout de temps. À la sortie de l'attraction, je téléphonai en vitesse à mon frère, Steven qui habitait à quelques kilomètres de là en lui expliquant la situation. A son arrivée, il m'expliqua qu'une jeune fille avait également disparu les derniers jours alors qu'elle se trouvait dans la même fête. Mais moi j'étais vraiment oppressé car le phénomène étrange qui s'était produit sur notre chemin c'était reproduit sur cette attraction, alors je fis un rapprochement . Comme si un aimant m'attirait vers cette maison « hantée ». mais avant j'imprimai l'image de cette attraction et en particulier la plaque de rue. A notre arrivée « Rue de la disparation » où se trouva la maison et là la plaque de rue était identique à celle retenue. Steven me tira le bras car il avait cru voir des rideaux bouger mais là ce n'était pas le vent et je confirmai mon idée : cette maison était hantée. Nous allâmes par curiosité visiter cette effrayante maison, j'avais peur. Ce que j'avais vu l'instant auparavant n'était pas des rideaux mais des fantômes. Des larmes me coulèrent sur les pommettes car le visage d'Amandine apparaissait. Je ne dis rien à Steven car de toute façon il n'aurait jamais cru que j'avais vu Amandine dans ce sombre manoir. Je me rappelai qu'Amandine n'avait jamais de chance les vendredis 13. Le lendemain matin en me levant je vis Amandine saine et sauve dans la cuisine, et tout semblait normal...

Nolwenn Le Marre et Chloé Le Bris 4a

Mystère au château

Le 14 mars, j'allai en vacance chez mon oncle à Bordeaux, pour y passer quelques jours. Le temps était maussade ; La route était boueuse, mais j'arrivai quand même à destination. La maison avait l'air d'être à l'abandon. L'herbe était haute, les volets cassés, le portail rouillé.

Je commençai à m'approcher de la porte pour y frapper. J' attendis quelques minutes au seuil de la porte, puis mon oncle m'ouvrit la porte et me fit entrer. Sa maison était poussiéreuse, le parquet cassé, et des photos très anciennes étaient accrochées au mur… Il me conduisit jusqu'à ma chambre. Celle-ci était sombre. Cela se voyait qu'elle n'avait pas été habitée depuis un long moment. Je commençai à m'installer confortablement et mon oncle cria mon prénom pour que je vienne dîner. Nous parlâmes de tout et de rien. Peu après, j'allai me reposer car j'étais épuisé de mon voyage.

Lorsque je commençai à fermer les yeux, j'entendis un cri affolant qui me réveilla de suite. Je courus donc à sa chambre et je découvris qu'il ne bougeait plus. J'essayai de voir s'il respirait. Mais rien. C'était donc fini pour lui. J'étais si choqué! Le lendemain, il fut directement enterré à quelques kilomètre de chez lui. On m'annonça alors que j'étais l'héritier de ce domicile. Par curiosité, j'étais allé voir les pièces du château. Parmi toute ses pièces j'allai voir la chambre de mon oncle. J'observais des photos, j'eus un frisson de peur, je commençai à entendre des voix et en particulier la sienne. Tout à coup un énorme coup frappa dans la salle de bain. Cela me fit sursauter. Malgré ma peur, j'allai quand même voir ce qui s'était passé. Cela était étrange : il n'y avait rien! Mais peu de temps après je sentis une présence qui m'avait l'air familière comme si cela m'obligeait à me retourner. Un autre coup frappa, je me retournai et un miroir se brisa à mes pieds. Dans les éclats de verre, je vis le reflet de mon oncle. J'eus peur. Les portes commencèrent à claquer, les lumières s'éteignaient et se rallumaient, les volets grinçaient …

J'avais si peur que je courus chercher mon téléphone mais il s'éteignit tout seul. Je voulus sortir de cette étrange demeure , mais à ce moment-là je sentis un couteau qui me traversait le corps …

Maïwenn Le guyader et Caroline Pech 4°a

LA VENGEANCE

Lena, Lisa et Raphaël étaient trois enfants, amis d'enfance.

Un jour, les trois amis se promenaient au bord d'une rivière. Sur le chemin,une maison très étrange leur tapa dans l'œil. Une légende disait qu'une dame y habitait il y avait très longtemps. Elle était décédée d'une folie étrange et était toujours vêtue de blanc. Certaines personnes qui étaient entrées dans la maison n'étaient jamais ressorties et avaient été portées disparues. On disait que la dame vêtue de blanc les emmenait avec elle pour prendre leur âme. Elle voulait se venger de sa mort car tout le monde la prenait pour une folle!

Mais les enfants n'y croyaient pas trop, alors ils décidèrent d 'en avoir la preuve.

Ils se demandaient si la maison était encore habitée, tellement elle était en mauvais état: les feuilles de vigne poussaient partout, le toit s'écroulait et la porte était ouverte.

Or, les deux filles n'étaient pas très convaincues, elles trouvaient que c'étaient beaucoup trop dangereux et que l'ambiance était terrifiante! Raphaël n'avait peur de rien, c'était un garçon qui adorait partir à l'aventure.

Le soir, ils se réunirent chez Raphaël pour élaborer un plan sans que personne ne remarquât leur absence. Ils se munirent de lampes torches et partirent vers cette étrange maison. Une fois arrivés près de la porte, un frisson de peur leur envahit tout le corps.

Raphaël s'aventura en premier, suivi de près par les deux amies. Le plancher grinça, il y avait beaucoup d'humidité. Il s'avança vers l'escalier avec une appréhension. Il monta les marches puis arriva à l'étage qui était sombre mais il inspecta les pièces et ne vit rien de suspect donc il redescendit vers Lena et Lisa.

« Je n'ai rien vu en haut et vous? » dit Raphaël.

« Nous non plus. Mais j'ai cru entendre un bruit sourd dans la cuisine! » dit Lena.

La peur monta, et l'angoisse les saisit.

Ils s'avancèrent en direction de la cuisine en se tenant la main. Les trois amis sentirent un soupir sur leurs épaules et les deux filles partirent en courant. Mais Raphaël voulait découvrir la vérité, il resta donc tout seul dans la cuisine.

Quand tout à coup, il vit une femme en blanc qui l'appelait, Raphaël était attiré et ne pouvait plus se contrôler, il marchait en direction de cette étrange dame …

Dehors, les filles commencèrent à s'inquiéter, elles appelaient Raphaël mais personne ne répondait.

Elle recommencèrent mais... rien!Lisa se décida à rentrer contrairement à Lena qui prit peur.

« Viens ! J'entends des voix! » dit Lisa!

« Quoi? Moi je n'entends rien du tout!.. » dit Lena!

Lisa entra mais Lena hésitait toujours...

Elle entendit un bruit qui venait du salon! C'était Lisa qui criait! Elle se demanda alors : « Qu'est ce que je dois faire!?Bon j'y vais ..!»

Le lendemain matin, Patricia, la mère de Lisa, vint la réveiller car Lisa était en retard pour aller au collège. Patricia entra dans la chambre et vit Lisa dans le lit, elle s'approcha, releva doucement la couette et ne vit pas sa fille, mais ses peluches! Elle s'inquiéta et se demanda ou elle pouvait bien être! Elle appela les parents de Lena mais eux aussi ne retrouvaient pas leur fille! Puis vint le tour de Raphaël qui lui aussi avait disparu. Les parents décidèrent d'appeler la police pour lancer un avis de recherche. Les policiers partirent à leur recherche. Le soir, ils appelèrent les parents et leur annonça qu'ils n'avaient rien trouvé.

Les recherches se poursuivirent pendant cinq ans et sans nouvelles. Les parents pensaient que leurs enfants étaient décédés. Ils étaient désespérés. Mais au bout de 10 ans les policiers retrouvèrent les corps des 3 enfants, dans une maison abandonnée. Ils ne sauront jamais ce qu'il leur est arrivé.

ESTELLE MAILLET & ILLIANA FOUROU

La Maison abandonnée

Nous sommes Eric et Erwan, ce qu'on va vous raconter est une histoire réelle.

Notre vie était tout ce qu'il y avait de plus normale, nous étions deux collégiens du même collège, mais un jour, un vendredi 13, nous oubliâmes notre bus.

Nous fûmes obligés de rentrer à pieds. Il commençait à pleuvoir et n'ayant pas le temps de rentrer chez nous,

Nous eûmes l'idée de nous abriter dans une vieille maison délabrée et abandonnée. La porte grinçait, les meubles et les objets étaient éparpillés dans toutes la maison.

Nous nous séparâmes jusqu'à entendre un bruit dans la chambre. Un creux dans le lit avait la forme d'un corps humain. Nous commencions à nous inquiéter quand un coup de vent se fit entendre, on aurait cru une voix qui disait: Partez étrangers!

Sans faire attention à la voix, nous retournâmes dans l'entrée de la maison, espérant que la pluie soit passée,mais les volets étaient rouillés.

Un bruit d'objet tombant au sol nous fit sursauter .

Il était déjà 18h quand un bruit de pas se fit entendre à l'étage au dessus.

Qui cela pouvait-il bien être? Le bruit se rapprochait de plus en plus, quand nous vîmes le propriétaire de la maison mort depuis 2 ans. Il faisait froid et la maison devait être abandonnée. La porte tomba par-terre et nous nous empressâmes de sortir.

Quand nous nous retournâmes, le propriétaire de la maison avait disparu, nous rentrâmes chez nous sans plus jamais passer devant la maison abandonnée, était-ce vraiment le propriétaire de la maison ou juste une personne qui voulait nous faire une blague de mauvais goût? Ou alors peut-être une hallucination? Nous ne le saurons sans doute jamais.

Eric et Erwan 4A

Le cimetière

En ce soir de pleine lune, je me promène pour aller au cimetière avec mon amie Myriam, comme tous les jours depuis le 14 mai 1998, qui est la date de mort de ma mère Joséphine, depuis ce jour-là jour, la vie a été très dure. Myriam me soutient énormément face à la tristesse que j'éprouve pour ma mère.

Pour aller dans ce cimetière, il nous faut traverser la ville et la forêt de Montfort. Ce n'est pas une très grande ville de campagne. Nous y avons de quoi nous nourrir et nous soigner, nous avons également l'électricité même s' il y a souvent des coupures de courant. Cette forêt est très étendue. Elle est peu lumineuse avec ses grands chênes. Pour arriver au cimetière, il faut traverser également une petite route. Une fois dans le cimetière il nous faut tourner à droite passer 5 tombes, tourner à gauche et c'est la 4ème tombe à droite. Le cimetière non plus n'est pas très grand. J'y reste 30 minutes car la nuit tombe vite, mais j'aimerais pouvoir rester plus longtemps. Quand je parle à ma mère, je lui raconte ma journée et j'ai parfois l’impression d'entendre sa voix me dire qu'elle est fière de moi.

Comme chaque jour, à l'école je n'attends qu'une chose: le soir. J'ai vraiment hâte d'aller la voir, mais ce soir Myriam ne pourra pas venir avec moi j'irai donc toute seul. Mais je n'ai plus peur, j'ai maintenant 16 ans et puis j'ai tellement l'habitude d'y aller que maintenant, la peur, je l'oublie et vu que la forêt n'est pas grande, je cours.

On n'était qu'au repas du midi et le temps ne passait pas vite, j'étais toute seule en train de manger pensant au soir. Il restait une heure de cours, quand la professeur de mathématique nous annonça qu'on terminerait à 17h30 au lieu de 17h00, mais je m'en fichait il fallait que j'aille voir ma mère! Le soir arriva. J'arrivais chez moi je posai mon sac et je partis directement pour le cimetière, en traversant la ville. Une coupure de courant se déclencha dans la rue. En arrivant dans la forêt, celle-ci me parût plus sombre que d'habitude mais je n'y fis pas attention. Quand j'arrivai au cimetière, il était 17H45 et la nuit tombait à 18H15. Mais je ne voyais pas le temps passer et je partis à 18H10 du cimetière. En rentrant dans la forêt, il faisait encore plus sombre qu'à l'aller, il y avait du vent, les arbres bougeaient et grinçaient, quand tout-à-coup, je vis ou plutôt je crus voir une silhouette. Alors je me dis que j'avais mal vu et je continuai. Mais à quelques pas de là, j'entendis une voix qui m'appellait. Je me retournai et là...c'était ma mère. Elle me dit: «Ne pars pas par la forêt, appelle ton père et dis-lui de venir te chercher. Obéis et ne discute pas!!» Sur ces mots je ne dis rien, j'allai sur la route et je dis à mon père de venir me chercher.

Il arriva 5 minutes après. J'avais tellement peur que j'en tremblais je ne savais pas pourquoi mais le ton de ma mère avait l'air si sincère que j'en parlais à mon père. Le lendemain matin, j'allais à l'école comme tous les jours, mais toute la journée je pensais à ce qui s'était passé la veille. Cela m'avait troublée. Je n’osais pas en parler à mes copines, elles m'auraient prise pour une folle ! En rentrant à la maison, le journal était sur la table, alors j'y jetai un coup d’œil et mon regard s'arrêta sur la première page : il y avait marqué «Un tueur dans la forêt de Monfort...». Et là, je me rendis compte que ma mère m'avait sauvé la vie car dans l'article, il y avait écrit que deux filles avaient été enlevées et avaient été retrouvées mortes, dans la forêt que je traversais tous les soirs...

Estelle CONAN et Laurie GROSJEAN 4°A